Petit chosier

Il neige !!!!!

Avant de poursuivre, une parenthèse. On pourrait élaborer, en s'inspirant des travaux d'un personnage bien connu en certains milieux, une théorie bio-quantique du blogueur Fafa. Pour les pas très vifs : Fafa, c'est moi, aussi vrai que l'État, c'est Louis XIV. Notez que cette citation est sans doute apocryphe comme le laissent supposer les travaux effectués par les publicitaires de Cacharel. Selon toute vraisemblance, Louis XIV aurait un jour répondu Oui, c'est moi. à un de ses amants qui le cherchait partout - Loulou ? Loulou ? Loulou ? -, voilà toute l'histoire. Enfin, bref ; qu'est-ce que je racontais, moi ? Ah ! oui, la théorie bio-machin du truc. Avez-vous noté l'état d'excitation dans lequel j'étais quand j'ai commencé la rédaction de ce billet ? Cinq points d'exclamation, la marque d'un esprit malade, dirait Terry Pratchett. Considérez maintenant que j'irai me coucher dès ce billet pondu ; connaissez-vous position plus stable que le repos à l'horizontale ? Qu'en conclure ?

Premier principe bio-quantique du blogueur Fafa

Le blogueur passe d'un état excité à un état stable en émettant un billet.

Fin de la parenthèse, reprenons. J'en étais à : Il neige !!!!!

Plus exactement, tempérons notre propos, il ne neige pas encore tout à fait mais il essaie de neiger. Des petits étoiles blanches scintillent dans la lumière des réverbères et vous viennent piquer la peau, comme l'été les moustiques (vous venez de lire la seule raison au titre de ce billet).

Je ne suis pas exactement la personne la plus sensible à "l'esprit de Noël" : Jingle bells m'horripile, White Christmas m'endort et Petit papa Noël me fait pouffer de rire. La "magie de Noël", pour tout dire, me semble gâter tout ce qu'elle touche : l'épisode de Noël de My so-called life est le pire de cette série pourtant admirable et un gros bonhomme barbu remplace le bellâtre musculeux des publicités Coca-Cola. Et, franchement, depuis Fantasia, Disney ne m'a guère fait vibrer.

Pourtant...

Pourtant, je me surprends à espérer que, demain, j'entendrai la neige craquer sous mes pas en allant au travail ; je ne me souviens pas avoir jamais fait tenir debout un bonhomme de neige, mais je me surprends à vouloir jouer à l'adorable Frankenstein des neiges ; j'ai toujours détesté les batailles de boules de neige, mais je me surprends à guetter les cris et les rires des enfants. Je vais encore résister quelques jours mais je sais que la lutte est vaine : sous peu, j'écouterai du Leroy Anderson.

Terrible époque où il suffit de marcher sous les flocons pour attraper ce drôle de virus qui fait sourire niaisement les gens dans les rues illuminées ! Pas de guérison en vue avant mars. Comme dit le proverbe : en hiver, étoile des neiges, au printemps, soleil déneige.