Révélation nocturne
Par FabriceD le lundi 14 mars 2005, 01:40 - Petits riens - Lien permanent
Malgré ma propention marquée à jouer les victimes, je dois avouer ne jamais avoir encore été victime d'homophpbie. Enfin... Mettons-nous d'accord sur les mots : que quelques crétins ne m'adressent plus la parole depuis qu'ils savent, ce n'est pas être victime d'homophobie, c'est être libéré. Mais l'homophobie violente, celle qui fait mal dans les tripes et fait pleurer dans la rue, je ne la connaissais pas. Jusque à ce soir.
A mort les pd
À la peinture rouge sur les trottoirs roses du quai Gailleton, Lyon 2ème.
Les pd au four comme les juifs
Monde de merde.
Commentaires
Arffff, j'aime pas lire cela :( .
J'aimerais savoir vraiment ce qui passe par la tête de ceux qui mettent consciemment cela, s'ils arrivent à imaginer la portée de leurs mots.
Triste Monde
Je n'ai jamais envisagé que l'homophobie me toucherait un jour...
Alors je compatis avec toi (et vous) qui êtes touchés par ce genre d'affront.
Obi-Wan,
Peur sur la ville
Ecrire des conneries sur un trottoir n'impressionnera jamais que des connards.
(Confucius)
Par "impressionner" j'entendais en bien... Ah mais pourquoi j'arrive jamais à me faire comprendreuh...
Je suis un connard. J'assume. :)
Mais non, c'est pas c'que j'voulais diiiire... bouh ouh ouh en plus chuis malade.
En effet, c'est bien triste de voir à quel point l'Humanité à quitté le coeur de ces personnes laissant ce genre de message.
Mais ne nous laissons pas abattre par ces quelques inconscients. Leur vie doit être bien triste à se préoccuper des gens qu'ils jugent "différents" et que ca puissent les gêner à ce point.
*dépose un gros bisou sur les joue à FabriceD*
Il y a maintenant quoi... près de cinq ans ? Plus ? Bref, un dernier dimanche du mois d'Avril, lors de la Cérémonie du Souvenir en commémoration des déportés lors de la seconde guerre mondiale dans l'Est, un groupe de militant s'est fait conspuer et violemment insulté puis tout aussi violemment embarqué manu militari parce qu'il désirait participer à la cérémonie et avait osé se montrer au milieu du public. Un ancien déporté a alors dit : "Les pédés, on devrait rouvrir les fours pour les mettre dedans".
Je n'ai jamais compris comment un homme qui avait connu l'enfer des camps pouvait souhaiter que d'autres le vivent encore et plus encore, qu'ils meurent dans les fours crématoires.
J'ai rarement été confronté à l'homophobie et même les rares fois où ce fut le cas, je n'ai jamais ressenti une telle animosité. Et pourtant, participer à une cérémonie du Souvenir est loin d'être de tout repos.
Bises.