Après demain, je mets un string à paillettes...
Par FabriceD le samedi 17 septembre 2005, 10:57 - Pile de livres - Lien permanent
Ce qui est beau dans le strip-tease, ce n'est pas la nudité finale. Un être humain à poil, ma foi, c'est un être humain à poil. On en a vu d'autres, on en verra d'autres : on est au XXIe siècle, on a internet et les distributeurs de DVD. Non, dans le strip-tease, ce qui compte, c'est l'effeuillage, l'attente, le suspense, l'anticipation. La tension. Le teasing plutôt que le stripping, donc.
Hier, on était déjà après-demain, si je compte bien. Et de titre point.
C'est que j'aurais voulu vous surprendre, en fait. Ne pas vous donner le titre mais vous livrer des bonnes feuilles. J'adore cette expression : "Le Monde a publié les bonnes feuilles du nouveau roman de X***." Quatre pages. Sur trois cent cinquante. Ca fait peu de bonnes feuilles par livre, souvent. Qui décide quelles sont les bonnes feuilles ? Qu'arrive-t-il quand les seules bonnes feuilles sont le recto de la page 25 et la seconde moitié du verso de la page 321 ? Le ratio du nombre de bonnes feuilles sur le nombre de pages total est-il constant d'un auteur à l'autre ? Tout ceci me plonge dans des abîmes de perplexité.
Le problème ne se pose pas pour un texte qu'on est en train d'écrire : les bonnes feuilles, ce sont celles qui sont écrites. J'aurais voulu vous offrir mon premier paragraphe. Las ! je n'ai toujours pas fini de l'écrire. En trois jours. Alors que je l'ai tout entier déjà dans ma tête, il n'arrive pas à sortir. Il fait sa sainte nitouche : il ne veut pas se coucher sur le papier.
Qu'à cela ne tienne. Je vous ai promis un titre. Mais vous dévoiler un titre, comme ça, d'emblée, tout d'un bloc, ne serait-ce pas tuer votre envie de ce titre ? Je n'oserai jamais. Il y a une solution, cependant. J'ai toujours eu le goût des titres trop longs qu'on se retrouve forcément à abréger. Il y a eu LBDI, TMWTHITLF devenu désormais HoF. Il y aura désormais... LCSCPP.
Prometteur, non ?
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Tricheur !