Plume acide

Par FabriceD le mercredi 11 janvier 2006, 22:40 - Omphalectomie - Lien permanent

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Que la France décline, [Philippe de Villiers] en est persuadé. Pire même, pour lui, elle sombre. Le catalogue impressionnant qu'il a énuméré ce matin témoigne de sa vision : noire, pessimiste, catastrophiste. Non seulement tout fout le camp, le déclin puissance dix, mais en plus quelque chose le remplace, quelque chose de choquant pour nos consciences françaises, quelque chose qu'il a nommé ainsi [...] : la France est 'un pays qui sort de l'histoire. Un pays qui se laisse islamiser doucement, tranquillement, progressivement sans qu'aucune autorité ne pose le problème du communautarisme.'

[...]

Mais ces pensées, les pensées de Philippe de Villiers, sont-elles sincères ? Vraiment, tout est-il à ce point irrémédiablement perdu ? Non, bien sûr, il reste une solution, et nous savons tous laquelle : le vote, en 2007, pour le héraut de la renaissance, pour le seul homme, le grand homme, qui voit clair et qui peut, par son talent et son courage, renverser le cours de l'histoire et restituer à la France la part d'éternité qu'elle est en train de perdre.

Il y a mille façons de terminer un papier de journaliste. Celle ci, parce qu'elle sera brève : il y a une telle distance entre le diagnostic et la solution, un tel gouffre entre le constat et le remède qu'en la circonstance, la France parait davantage menacée par le ridicule que par le déclin.

Jean-Michel Aphatie, billet du 11 janvier 2006.

Commentaires

1. Le vendredi 13 janvier 2006, 13:46 par Obi-Wan

Je m'oppose a tout ce que cet article peut engendrer...

En effet, le fait de parler de M. de Villiers ou de M. Le Pen ne fait que leur donner de l'image publique. Le fait de critiquer leurs opinions ne fait qu'alimenter leurs moulins en eau.
Je ne m'abaisserai pas a critiquer leurs idées car je ne veux même pas leur prêter attention... Elles existent ces idées certes et de plus en plus de gens se retrouvent dedans, mais n'est-ce pas parcequ'il existe un malaise généralisé en France ?

Je pense donc que les débats (religion, immigration, emplois, solidarité...) doivent être menés avec du recul et une vision généraliste et nationale de la chose, non plus une vision politico-comminico-politicienne...

Enfin, c'est ce que j'avais à dire...

Obi-Wan,
Idées précises de la Res Publica.

2. Le samedi 14 janvier 2006, 15:48 par Virginie

Mais enfin si Obi-Wan, si, il faut parler de De Villiers : le rire est une chose précieuse, et excellente pour la santé.

Et puis puisqu'il y a une pace dans ce blog pour les stroumphs (?) grognons, je continue : moi, j'aime pas les débats. Ca ne sert à rien, sinon à faire un substitut à la pensée. Aujourd'hui plus personne ne pense, mais tout le monde débat. C'est ça, la "démocratie", aujourd'hui. Et après on s'étonne que ça ne marche pas...

3. Le lundi 16 janvier 2006, 09:27 par Val

ne pas en parler c'est aussi les considerer comme une menace, le pen (je savais pas ou mettre des majuscules du coup j'en ai pas mis) se plaint souvent de pas etre assez mediatisé et la raison qu'il invoque est la peur