Brèves d'une mission en Chine - 8
Par RomainT le samedi 18 août 2012, 13:52 - Carnet de voyage - Lien permanent
Vendredi 17 août
Les missions à l’étranger et certainement l’expatriation, dans le cadre de grands projets, ont l’avantage de permettre de nombreuses rencontres. Les occidentaux ici ont tendance à vite se retrouver pour les repas et en dehors du travail. Nous voyons également les Chinois avec qui nous sommes en contact quotidien. Oh, je sais bien que sur l’ensemble je ne garderai que trois ou quatre adresses mail ou numéros de téléphone, et que je ne garderai un contact qu’avec une ou deux personnes — peut-être avec aucune. Mais sur place au moins discuter, passer du temps avec un Canadien, un Estonien, un Parisien de Vincennes qui voyage dans tous les pays d’Asie possibles et bien sûr avec quelques Chinois presque tous originaires de Taishan, à quelques kilomètres de là, cela change. La différence aère et vivifie.
Samedi 18 août
Quelques petites choses, et tout va mieux.
Apprenez un peu de chinois. Cela peut paraître évident, mais le fait est que quelques mots et expressions basiques dans votre bagage permettent d’éclairer les visages et de créer une très bonne relation. Les Chinois savent que pour les occidentaux leur langue n’est pas simple à prononcer ; ils savent aussi que malgré tout les sinisants sont peu nombreux. Alors, dès qu’un petit effort se fait entendre…
Si un Chinois vous propose quelque chose à manger ou à boire, ne refusez pas. Même si c’est un bonbon qui vous parait douteux, mangez-le et refusez le suivant si vous n’avez pas aimé. Refuser d’emblée est très impoli.
Ne jouez pas avec les baguettes. Notamment, ne les plantez pas dans la nourriture car c’est un symbole de mort. Les Chinois ont mis quelques milliers d’années à simplifier leur couvert et son usage jusqu’à l’épure, c’est donc une bonne raison pour ne pas jouer avec.
Négociez les prix. Pas dans un supermarché, ni dans un hôtel à l’occidentale ou dans un magasin qui a pignon sur rue (encore que…). Mais dans la rue, pour prendre un taxi ou au marché, si vous ne négociez pas votre vis-à-vis vous considérera comme le dernier des gogos.
Donnez un papier, un objet, n’importe quoi avec les deux mains. C’est un signe que le don ou la transmission est franche, totale.