Balade dans le quartier de la Part-Dieu (1)
Par RomainT le lundi 26 mars 2018, 18:13 - Carnet de voyage - Lien permanent
Une pensée pour mes parents architectes
Je reprends ici le fil Twitter de ces dernières semaines sur l’architecture du quartier de la Part-Dieu, à Lyon. Quelques précisions : je n’entre pas dans les détails de l’histoire du quartier, ni dans les problématiques complexes d’urbanisme qui lui sont associées, et je ne suis pas exhaustif. Mon idée de départ était simplement de partager mon enthousiasme pour quelques-uns des bâtiments que j’estime marquants ou emblématiques dans ce quartier et à ses abords immédiats. Je n’ai d’autre prétention que celle de susciter éventuellement la découverte, en donnant de brefs éléments d’explication et quelques photos pour chaque ouvrage. Les photos sont les miennes, sauf précision contraire.
On commence par le parking des halles, hélicoïdal, en béton préfabriqué. On admire la finesse des membrures qui soutiennent les porte-à-faux, les modénatures façon chou-fleur, et plus généralement l’élégance de l’ensemble. Architectes : Delfante, Provost et Zumbrunnen, 1970.
À côté du parking, les barres Moncey. Décriées pour leur côté terne et leurs dimensions imposantes, leurs façades en fin damier de béton (qui n’a quasiment pas bougé après plus de 50 ans) reste spectaculaire…
… et (paraît-il) les appartements traversants que l’on trouve dans ces bâtiments ont des volumes aujourd’hui jalousement appréciés. Architectes : Zumbrunnen et Sillan, 1962-1965.
Un bâtiment marquant du quartier : l’auditorium Maurice Ravel. Manifeste brutaliste, sa toiture en forme de coquille Saint-Jacques, en béton précontraint, permet de libérer un vaste volume intérieur. Plusieurs filets sont placés sur tout le parement… après la toiture il y a quelques années, une réfection d’ensemble ne ferait pas de mal. Architectes : Delfante et Pottier, 1975.
Quelques vues de l’intérieur : la scène, de jolis accordéons de béton ciré en guise de rampe d’escalier, l’orgue Cavaillé Coll / Gonzalez - Danion / Gaillard - Aubertin (1878-2013) en fond de scène.
À suivre…
Commentaires
Touchée par la dédicace